Visite guidée avec les étudiants de licence « éco-construction, éco matériaux » de l’UBS

09/02/2017

Depuis plusieurs années, j’ai le plaisir d’animer des visites guidées pour les étudiants de licence « éco-construction – éco-matériaux » et master « énergétique » de l’Université de Bretagne Sud.

Quand on arrive vers la fin de sa vie professionnelle, j’estime qu’il est important de pouvoir transmettre ses connaissances et expériences aux jeunes générations. Les visites de maisons et de chantiers complètent de manière pratique les cours en salle.

Cette année, nous avons d’abord visité une maison neuve (la maison de Marie-Pierre), conçue en 2010 et construite en 2010/2011

Puis, nous avons exploré la maison de pêcheur d’Olivier (rénovation à énergie positive).

Nota : les photos de cet article ont été prises par mon ami Jean-Paul Blugeon, auteur de plusieurs ouvrages et articles consacrés aux pratiques écologiques : www.ecologie-pratique.org

09/02/2017

Depuis plusieurs années, j’ai le plaisir d’animer des visites guidées pour les étudiants de licence « éco-construction – éco-matériaux » et master « énergétique » de l’Université de Bretagne Sud.

Quand on arrive vers la fin de sa vie professionnelle, j’estime qu’il est important de pouvoir transmettre ses connaissances et expériences aux jeunes générations. Les visites de maisons et de chantiers complètent de manière pratique les cours en salle.

Cette année, nous avons d’abord visité une maison neuve (la maison de Marie-Pierre), conçue en 2010 et construite en 2010/2011

Puis, nous avons exploré la maison de pêcheur d’Olivier (rénovation à énergie positive).

Nota : les photos de cet article ont été prises par mon ami Jean-Paul Blugeon, auteur de plusieurs ouvrages et articles consacrés aux pratiques écologiques : www.ecologie-pratique.org

Articles Habitat Naturel

Des maisons bioclimatiques « basse énergie »

Maître d’oeuvre « bioclimaticien », Francis Le Bris a patiemment élaboré et expérimenté un ingénieux système de régulation thermique, pour les maisons qu’il conçoit en démarche solaire passive. Avec une dizaine d’années d’expérience, le principe est validé sur une bonne vingtaine de ... lire la suite

www.habitatnaturel.fr

Episode 1

Il y a deux mois, nous présentions des maisons bioclimatiques dans le Morbihan. Nous annoncions également le démarrage en octobre d’une nouvelle réalisation de Francis Le Bris, un chantier que nous allions suivre de A à Z. La construction est désormais démarrée. Conçue pour se passer de chauffage... lire la suite

Episode 2

Dans le dernier numéro, nous présentions les origines de la démarche constructive de la maison de Philippe Loos. Ainsi que le début du chantier, avec la mise en place de la « masse thermique » en sous-sol. Aujourd’hui, intéressons-nous aux murs et au rôle du maître d’oeuvre... lire la suite

Episode 3

Depuis quatre mois nous suivons, pas à pas, un chantier de Francis Le Bris. La future maison « basse énergie » de Philippe Loos bénéficie de tout le savoir-faire du maître d’oeuvre morbihannais. Aujourd’hui, nous présentons le travail du charpentier... lire la suite

Episode 4

Peu de choses ce sont passées depuis deux mois. Le chantier de la maison de Philippe Loos accuse une période de creux, principalement liée au délai de fabrication des menuiseries…

Episode 5

Les menuiseries en bois/alu sont arrivées avec un contretemps de cinq semaines. Heureusement, la pose a pu se faire dans la foulée de la livraison grâce à l’entreprise Loy, qui a tout mis en oeuvre pour ne pas aggraver le retard. Depuis, le chantier a repris son rythme normal : les enduits ont pu être... lire la suite

Episode 6

Le chantier de la maison solaire de Philippe Loos a de nouveau pris un peu de retard. Compte tenu de l’aspect innovant de cette réalisation, c’est une situation acceptable puisque l’on demande aux entreprises de faire des choses inhabituelles. Aujourd’hui nous... lire la suite

Episode 7

Après la période des traditionnels congés d’août, les travaux ont repris. L’électricien a continué à passer ses gaines et câbles et à mettre en place ses boîtiers. Le plombier-chauffagiste, que nous avions vu à l'oeuvre dans le précédent numéro pour la pose des capteurs photovoltaïques et thermiques, s’est consacré cette fois... lire la suite

Episode 8

On approche de la fin ! Beaucoup de choses se sont passées en deux mois. A l’extérieur, les terrassements sont terminés et la végétalisation de toiture a été réalisée. A l’intérieur, les travaux ont bien avancé au niveau des menuiseries, du carrelage, de l’électricité, des peintures et lasures... lire la suite

Episode 9

Compte tenu du mauvais temps régnant cet hiver, les finitions extérieures en gravier pour l’accès et la zone de stationnement n’ont pour le moment pas pu être réalisées, de même que la terrasse en bois. Les travaux de finitions et d’aménagements intérieurs se sont poursuivis... lire la suite

Episode 10

Après une réception du chantier qui s'est bien déroulée, le maître d'ouvrage a investi les lieux... Tous les travaux ayant été réalisés de manière soignée, il y a eu très peu de réserves (elles concernent surtout les finitions)... lire la suite

Des maisons bioclimatiques « basse énergie »

Maître d’oeuvre « bioclimaticien », Francis Le Bris a patiemment élaboré et expérimenté un ingénieux système de régulation thermique, pour les maisons qu’il conçoit en démarche solaire passive. Avec une dizaine d’années d’expérience, le principe est validé sur une bonne vingtaine de ... lire la suite

www.habitatnaturel.fr

Episode 1

Il y a deux mois, nous présentions des maisons bioclimatiques dans le Morbihan. Nous annoncions également le démarrage en octobre d’une nouvelle réalisation de Francis Le Bris, un chantier que nous allions suivre de A à Z. La construction est désormais démarrée. Conçue pour se passer de chauffage... lire la suite

Episode 2

Dans le dernier numéro, nous présentions les origines de la démarche constructive de la maison de Philippe Loos. Ainsi que le début du chantier, avec la mise en place de la « masse thermique » en sous-sol. Aujourd’hui, intéressons-nous aux murs et au rôle du maître d’oeuvre... lire la suite

Episode 3

Depuis quatre mois nous suivons, pas à pas, un chantier de Francis Le Bris. La future maison « basse énergie » de Philippe Loos bénéficie de tout le savoir-faire du maître d’oeuvre morbihannais. Aujourd’hui, nous présentons le travail du charpentier... lire la suite

Episode 4

Peu de choses ce sont passées depuis deux mois. Le chantier de la maison de Philippe Loos accuse une période de creux, principalement liée au délai de fabrication des menuiseries…

Episode 5

Les menuiseries en bois/alu sont arrivées avec un contretemps de cinq semaines. Heureusement, la pose a pu se faire dans la foulée de la livraison grâce à l’entreprise Loy, qui a tout mis en oeuvre pour ne pas aggraver le retard. Depuis, le chantier a repris son rythme normal : les enduits ont pu être... lire la suite

Episode 6

Le chantier de la maison solaire de Philippe Loos a de nouveau pris un peu de retard. Compte tenu de l’aspect innovant de cette réalisation, c’est une situation acceptable puisque l’on demande aux entreprises de faire des choses inhabituelles. Aujourd’hui nous... lire la suite

Episode 7

Après la période des traditionnels congés d’août, les travaux ont repris. L’électricien a continué à passer ses gaines et câbles et à mettre en place ses boîtiers. Le plombier-chauffagiste, que nous avions vu à l'oeuvre dans le précédent numéro pour la pose des capteurs photovoltaïques et thermiques, s’est consacré cette fois... lire la suite

Episode 8

On approche de la fin ! Beaucoup de choses se sont passées en deux mois. A l’extérieur, les terrassements sont terminés et la végétalisation de toiture a été réalisée. A l’intérieur, les travaux ont bien avancé au niveau des menuiseries, du carrelage, de l’électricité, des peintures et lasures... lire la suite

Episode 9

Compte tenu du mauvais temps régnant cet hiver, les finitions extérieures en gravier pour l’accès et la zone de stationnement n’ont pour le moment pas pu être réalisées, de même que la terrasse en bois. Les travaux de finitions et d’aménagements intérieurs se sont poursuivis... lire la suite

Episode 10

Après une réception du chantier qui s'est bien déroulée, le maître d'ouvrage a investi les lieux... Tous les travaux ayant été réalisés de manière soignée, il y a eu très peu de réserves (elles concernent surtout les finitions)... lire la suite

Article Bretagne Durable

À 52 ans, Francis Le Bris est l’un des pionniers de l’écohabitat en Bretagne. Concepteur de maisons bioclimatiques dans le Morbihan, il réalise des projets à très basse consommation d’énergie, tournés vers une sincère démarche de développement durable

Isolation en laine de bois, briques de terre cuite très isolantes, grandes baies vitrées, ventilation double flux... : la maison lorientaise pour laquelle Francis Le Bris vient de déposer une demande de permis de construire sera énergétiquement très performante. Comme toutes les maisons qu’il construit ! Le parcours de ce morbihannais est marqué par la volonté d’apprendre. Très tôt attiré par le bâtiment et l’architecture, il devient plombier-chauffagiste en 1977. Curieux, il s’intéresse alors à tous les métiers du secteur. Après plusieurs formations Afpa, il gravit les échelons jusqu’à devenir technicien supérieur d’étude en génie climatique en 1994. Il fait alors du traitement de l’air sa spécialité. Mais l’homme nourrit aussi depuis longtemps un vif intérêt pour la gestion de l’impact environnemental et social du logement.
« Depuis les années 1970, je suis préoccupé par l’écologie. Mais cela s’est traduit plus tardivement dans mon travail », témoigne l’intéressé...

Article "Bretagne Durable" n°8

www.bretagne-durable.info

À 52 ans, Francis Le Bris est l’un des pionniers de l’écohabitat en Bretagne. Concepteur de maisons bioclimatiques dans le Morbihan, il réalise des projets à très basse consommation d’énergie, tournés vers une sincère démarche de développement durable

Isolation en laine de bois, briques de terre cuite très isolantes, grandes baies vitrées, ventilation double flux... : la maison lorientaise pour laquelle Francis Le Bris vient de déposer une demande de permis de construire sera énergétiquement très performante. Comme toutes les maisons qu’il construit ! Le parcours de ce morbihannais est marqué par la volonté d’apprendre. Très tôt attiré par le bâtiment et l’architecture, il devient plombier-chauffagiste en 1977. Curieux, il s’intéresse alors à tous les métiers du secteur. Après plusieurs formations Afpa, il gravit les échelons jusqu’à devenir technicien supérieur d’étude en génie climatique en 1994. Il fait alors du traitement de l’air sa spécialité. Mais l’homme nourrit aussi depuis longtemps un vif intérêt pour la gestion de l’impact environnemental et social du logement.
« Depuis les années 1970, je suis préoccupé par l’écologie. Mais cela s’est traduit plus tardivement dans mon travail », témoigne l’intéressé...

Article "Bretagne Durable" n°8

www.bretagne-durable.info

Article « A l’écoute »

Francis Le Bris, bio bâtisseur, article de la revue "A l'écoute"

Magazine édité par la Fondation d’Auteuil.
www.apprentis-auteuil.org/aidez-les-jeunes-en-difficulte
Note : établissements dans le 56 à Priziac et Vannes

 

Francis Le Bris, bio bâtisseur, article de la revue "A l'écoute"

Magazine édité par la Fondation d’Auteuil.
www.apprentis-auteuil.org/aidez-les-jeunes-en-difficulte
Note : établissements dans le 56 à Priziac et Vannes

 

Pour une résurrection des consciences *

Je me plais à penser, étant par nature enclin à l'optimisme, que tout n'a pas toujours été comme ça. Il y a bien dû y avoir certains moments, dans l'histoire de l'humanité, où la conscience était présente dans les fondements de la vie quotidienne. Moments de lumière, îlots éphémères, mais jalonnant peut être un parcours difficile vers une réelle évolution de l'humain. En se penchant sur notre histoire, on peut assurément en observer les traces, ou du moins ce qu'il en reste tant la dérive s'accompagne systématiquement d'une démolition acharnée. Mais bon, c'est bien normal : dès que les enfants des ténèbres l'emportent par trop sur les enfants de lumière, la destruction bat son plein. Néanmoins, aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un tournant décisif, car c'est de la survie de la vie sur terre dont il s'agit. Encore faut il en être conscient : dans le noir soigneusement entretenu, difficile d'y voir clair, surtout que les yeux n'y suffisent pas !!!

En notre période d'obscurantisme (1), je guette l'apparition des petits signes qui pourraient m'indiquer que l'avènement d'une nouvelle période d'éveil collectif de la conscience soit en marche. Et il y en a, sans aucun doute, dans ce monde que je fréquente tous les jours : celui de l'écologie en pratique, à travers mon métier et les relations passionnantes qu'il me permet de nouer. Mais bon, ne nous voilons pas la face : le phénomène reste pour le moment très marginal.

Souhaitant faire ma part sur ce chemin difficile, j'ai toujours autant de plaisir à convaincre les candidats éventuels à la maison bioclimatique de leurs rêves qu'ils sont les acteurs de ce changement possible : une douche au lieu d'une baignoire, des toilettes sèches, un chauffe eau solaire, une maison plus petite qui correspond à un besoin mieux ciblé etc. (2) Autant de petits cailloux que je suis content de semer modestement en espérant que le nombre de mes compagnons de voyage augmente rapidement, …car le temps presse !!!

Malheureusement, c'est bien dans cette absence de perception durable de l'urgence face à la catastrophe en marche que réside un des plus gros obstacles. Car c'est dans nos petits gestes et nos choix de tous les jours que nous pouvons changer le monde en nous éveillant à plus de conscience. Cette conscience qui sommeille en chacun et qui n'aspire qu'à s'éveiller si nous ne la mettons pas en veilleuse chaque fois qu'elle pointe le bout de son nez, à grand renforts de bonnes résolutions : « Demain, je me mets au tri sélectif », « Demain, j'arrête de laisser mes appareils en veille », « Demain, je roule tranquille pour consommer moins de carburant », « Demain, demain, demain. ». Mais pourquoi pas maintenant ?

Alors, si je peux me permettre un conseil : apprenons à laisser apparaître la conscience en nous-mêmes. Ecoutons là, car le changement qui en résulte s’opère alors maintenant, dans l'instant présent, et en nous même qu'il s'opère. Et c'est dans ce que nous produisons à partir de cet état intérieur qu'il devient visible et profitable pour les autres.

(1) Obscurantisme ? J'en entends déjà plus d'un crier au scandale. Comment ! Il ose traiter notre belle époque d'obscurantisme malgré son cortège de merveilleuses technologies (dont j'avoue que je profite aussi, même si de plus en plus modérément). Mais il ne comprend donc rien : partout où nous tournons notre regard, ce n'est que lumière (merci la fée électricité), paillettes (merci la télé), designs époustouflants (merci les créateurs), architectures sophistiquées (merci les bâtisseurs) etc. Bien évidemment, nous ne parlons pas de la même lumière : celle qui éclaire les cœurs se fait discrète à l'extérieur, n'est pas issu d'une volonté de paraître, et sa croissance nécessite un compost que l'on ne trouve pas au super marché.

*J'ai voulu en choisissant ce titre faire un clin d'œil à la démarche de Pierre Rabhi dont je salue l'engagement, en conseillant la visite du site : www.colibris-lemouvement.org/colibris/pierre-rabhi

Je me plais à penser, étant par nature enclin à l'optimisme, que tout n'a pas toujours été comme ça. Il y a bien dû y avoir certains moments, dans l'histoire de l'humanité, où la conscience était présente dans les fondements de la vie quotidienne. Moments de lumière, îlots éphémères, mais jalonnant peut être un parcours difficile vers une réelle évolution de l'humain. En se penchant sur notre histoire, on peut assurément en observer les traces, ou du moins ce qu'il en reste tant la dérive s'accompagne systématiquement d'une démolition acharnée. Mais bon, c'est bien normal : dès que les enfants des ténèbres l'emportent par trop sur les enfants de lumière, la destruction bat son plein. Néanmoins, aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un tournant décisif, car c'est de la survie de la vie sur terre dont il s'agit. Encore faut il en être conscient : dans le noir soigneusement entretenu, difficile d'y voir clair, surtout que les yeux n'y suffisent pas !!!

En notre période d'obscurantisme (1), je guette l'apparition des petits signes qui pourraient m'indiquer que l'avènement d'une nouvelle période d'éveil collectif de la conscience soit en marche. Et il y en a, sans aucun doute, dans ce monde que je fréquente tous les jours : celui de l'écologie en pratique, à travers mon métier et les relations passionnantes qu'il me permet de nouer. Mais bon, ne nous voilons pas la face : le phénomène reste pour le moment très marginal.

Souhaitant faire ma part sur ce chemin difficile, j'ai toujours autant de plaisir à convaincre les candidats éventuels à la maison bioclimatique de leurs rêves qu'ils sont les acteurs de ce changement possible : une douche au lieu d'une baignoire, des toilettes sèches, un chauffe eau solaire, une maison plus petite qui correspond à un besoin mieux ciblé etc. (2) Autant de petits cailloux que je suis content de semer modestement en espérant que le nombre de mes compagnons de voyage augmente rapidement, …car le temps presse !!!

Malheureusement, c'est bien dans cette absence de perception durable de l'urgence face à la catastrophe en marche que réside un des plus gros obstacles. Car c'est dans nos petits gestes et nos choix de tous les jours que nous pouvons changer le monde en nous éveillant à plus de conscience. Cette conscience qui sommeille en chacun et qui n'aspire qu'à s'éveiller si nous ne la mettons pas en veilleuse chaque fois qu'elle pointe le bout de son nez, à grand renforts de bonnes résolutions : « Demain, je me mets au tri sélectif », « Demain, j'arrête de laisser mes appareils en veille », « Demain, je roule tranquille pour consommer moins de carburant », « Demain, demain, demain. ». Mais pourquoi pas maintenant ?

Alors, si je peux me permettre un conseil : apprenons à laisser apparaître la conscience en nous-mêmes. Ecoutons là, car le changement qui en résulte s’opère alors maintenant, dans l'instant présent, et en nous même qu'il s'opère. Et c'est dans ce que nous produisons à partir de cet état intérieur qu'il devient visible et profitable pour les autres.

(1) Obscurantisme ? J'en entends déjà plus d'un crier au scandale. Comment ! Il ose traiter notre belle époque d'obscurantisme malgré son cortège de merveilleuses technologies (dont j'avoue que je profite aussi, même si de plus en plus modérément). Mais il ne comprend donc rien : partout où nous tournons notre regard, ce n'est que lumière (merci la fée électricité), paillettes (merci la télé), designs époustouflants (merci les créateurs), architectures sophistiquées (merci les bâtisseurs) etc. Bien évidemment, nous ne parlons pas de la même lumière : celle qui éclaire les cœurs se fait discrète à l'extérieur, n'est pas issu d'une volonté de paraître, et sa croissance nécessite un compost que l'on ne trouve pas au super marché.

*J'ai voulu en choisissant ce titre faire un clin d'œil à la démarche de Pierre Rabhi dont je salue l'engagement, en conseillant la visite du site : www.colibris-lemouvement.org/colibris/pierre-rabhi

Eloge de l’épure

Moins de matière, de la matière renouvelable et recyclable, des formes simples et indémodables, une performance maximum en matière de dépense d'énergie à tous les stades (fabrication des matériaux, construction, occupation, démolition, recyclage), plus de bien être en regardant du côté de la démarche "Facteur 4", etc.

La liste est longue et l'on pourrait aisément se référer aux 14 cibles de la démarche HQE, si celle-ci n'avait déjà perdue rapidement son âme en étant récupérée sans vergogne par les lobbies de toutes sortes toujours majoritairement intéressés par leur seul profit, suivis sans discernement par les décideurs toujours à la botte pour grappiller quelques miettes ou quelques honneurs.

Et dans ce contexte dévoyé, l'architecture fait sa catin, se pavane à grand coups d'autosatisfaction et de congratulations médiatiques. Pauvre architecture, réduite à l'esclavage, asservie à des aspirations avilissantes !!!

Ici, je prône donc, de préférence, une Architecture simple, en recherche de conscience de ses actes, une Architecture au service du vivant, une Architecture au service de l’être et non du paraître, une Architecture qui n'aura pas à rougir un jour de ce qu'elle lèguera aux générations futures, une Architecture épurée et donc allant à l’essentiel.

Moins de matière, de la matière renouvelable et recyclable, des formes simples et indémodables, une performance maximum en matière de dépense d'énergie à tous les stades (fabrication des matériaux, construction, occupation, démolition, recyclage), plus de bien être en regardant du côté de la démarche "Facteur 4", etc.

La liste est longue et l'on pourrait aisément se référer aux 14 cibles de la démarche HQE, si celle-ci n'avait déjà perdue rapidement son âme en étant récupérée sans vergogne par les lobbies de toutes sortes toujours majoritairement intéressés par leur seul profit, suivis sans discernement par les décideurs toujours à la botte pour grappiller quelques miettes ou quelques honneurs.

Et dans ce contexte dévoyé, l'architecture fait sa catin, se pavane à grand coups d'autosatisfaction et de congratulations médiatiques. Pauvre architecture, réduite à l'esclavage, asservie à des aspirations avilissantes !!!

Ici, je prône donc, de préférence, une Architecture simple, en recherche de conscience de ses actes, une Architecture au service du vivant, une Architecture au service de l’être et non du paraître, une Architecture qui n'aura pas à rougir un jour de ce qu'elle lèguera aux générations futures, une Architecture épurée et donc allant à l’essentiel.